Il existe autant de définitions du harcèlement psychologique que d’experts en la matière….. tous s’accordent au moins sur quelques caractéristiques communes :

  • Une souffrance infligée sur le lieu de travail de façon durable, répétitive et/ou systématique
  • découlant d’une intention consciente ou inconsciente de déstabiliser, nuire,exclure, ou détruire.

Le Comité Interministériel Québecois sur le harcèlement psychologique au travail admet par ailleurs qu’un acte unique peut être en fonction de son effet considéré comme du harcèlement.

Pour compléter le point de vue, on trouvera ici d’autres définitions du harcèlement psychologique.

Le constat que l’on fait dans la pratique est que le harcèlement psychologique ou mobbing n’est que très rarement rapide. Il est le plus souvent le résultat de la lente dégradation d’une relation professionnelle. Les situations brutales décrites dans la littérature sont exceptionnelles.

Pour lutter de manière efficace contre le harcèlement, il est fondamental de faire une prévention ciblée. Accessoirement une plainte devrait toujours être prise au sérieux et traitée rapidement. Elle n’est jamais le début de quelque chose. Elle est toujours l’aboutissement d’un long processus

La Référence :

Le SECO a mené une étude importante en Suisse en 2002 sur le phénomène du harcèlement psychologique. Les critères de Leymann ont été revisités et pondérés avec la notion de charge psychosociale faible, moyenne ou élevée. L’ensemble a été réalisé sur un échantillon remarquable. (PDF 610 Kb)

Dans cette remarquable une définition de NIedl relativise un peu le propos en évoquant la notion de marge de manoeuvre de la victime. Niedl constate des atteintes beaucoup plus importantes chez les victimes qui n’ont pas de marge de manoeuvre.

Harcèlement sexuel

Découvrez ici la remarquable étude conduite par le SECO sur ce sujet en Suisse en 2008, les résultats en sont assez impressionnants (PDF , 1.18MB)